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Qui suis-je?

Je suis un "jeune" facteur de flûtes à bec. Pas tout jeune, mais tout nouveau dans la profession...tête flûte et bois

Flûtiste tout jeune, mais pas que:

     C’est à 6 ans que j’ai été inscrit en classe de flûte à bec au conservatoire municipal de Bagnolet, je n’avais pas été pris en guitare en raison de mes mains trop petites, m’avait-on expliqué. J’ai suivi une première année de cours avec Nathalie Illic, puis suis resté jusqu’à mes 18 ans en cours avec Jacqueline Ritchie. A partir de 10 ans, j’ai commencé la guitare classique avec Claude Debôves. J’ai intégré des ensembles comme Tutti Flutti dirigé par J. Ritchie, l’ atelier Jazz du conservatoire dirigé par Jean-Louis Méchali (batteur percussionniste). J’ai d’ailleurs reçu un premier prix de musique de chambre. Puis j’ai intérrompu mes années de conservatoire pour poursuivre mes études de biologie, et ai repris en classe de Luth avec Claude Debôves pendant 2 ans. Enfin j’ai repris la flûte à bec pendant un temps au conservatoire du 6° arrondissement de Paris où j’ai reçu un premier prix de Flûte à bec.

Amoureux du bois avant tout:

     Jeune, très jeune, je me suis pris de passion pour le travail du bois. J’adorais sculpter de petits animaux, construire des charettes, toujours en bois. J’avais mes outils, mon établis… Et à l’école maternelle, les seules activités manuelles qui m’intéressaient vraiment étaient le bois et la poterie. Sans doute ai-je pu développer durant ces années – j’ai commencé vers 4 ans – une certaine habileté technique qui me sert et me servira dans la facture instrumentale.

     J'adore toujours le bois. A la fac, en biologie donc, j'ai choisi un module de technologie du bois. Jadore les arbres et je les respecte beaucoup. J'en plante et j'en offre dès que je peux.

Une voie professionnelle éloignée de la musique:

     Petit, je revais de différents métiers : professeur de guitare, ichtyologue, océanologue, ébeniste, prof de musique au collège. Plus tard, guitariste, chercheur en bioinformatique. Mon père ne m’a pas laissé le choix après le bac, j’ai donc suivi une classe prépa scientifique pour intégrer une grande école. Certes, la biologie et l'écologie me passionnaient aussi. J’ai tenté de retourner à la musique, mais le cursus de musicologie m’était fermé en raison de ma formation scientifique, et mes tentatives en acoustique m’ont valu un echec en licence de Physique – je n’avais pas le bagage nécessaire. J’ai donc suivi mon cursus de biologie et suis devenu, après la fermeture du labo de bioinformatique où j’étais en stage, prof de SVT. J’en suis très heureux même si ce n’est pas mon métier de cœur. C’est un peu le métier du hasard où la vie m’a conduit.

     La facture instrumentale est une démarche volontaire, vraie, motivée par ces deux passions, la musique et le travail du bois. Et qui me comble d’autant que le travail de prof n’offre que peu de retour; on ne produit rien du moins rien de concret. Quand on crée une flûte, on produit un instrument, tangible, palpable... sonore!

Une volonté de changement:

     Après avoir été contraint, donc, de suivre une filière scientifique, devenu enseignant, j’éprouve maintenant le besoin d’un changement, d’une part plus calme, plus harmonieuse, moins stressante, de ma vie professionnelle. L’enseignement est un métier formidable mais fatiguant. Non que les élèves soient pénibles ou désagréables, mais que la gestion d’un groupe classe est une tâche complexe et souvent usante. L’atelier de facture est en comparaison un hâvre de paix, un vrai moyen de se ressourcer.

     C’est donc un réel désir que je ressens, de diversifier ma vie professionnelle. De créer un nouvel équilibre, plus harmonieux et épanouissant pour moi. Sans stress excessif en termes de rentabilité, dans la mesure où l’enseignement m’assure un revenu stable et régulier.

     Un tournant professionnel après 22 années d’enseignement déjà, 22 années d’engagement volontaire, de projets pédagogiques, d’investissement dans le secourisme et le numérique, entre autres. Et la promesse que je me suis faite de lever le pied à partir de 50 ans. Encore deux ans donc, et l’ "économie" professionnelle sera sans doute résolue par une demande de temps partiel auprès du rectorat, pour monter une autoentreprise de facture de flûtes à bec. Ou même avant si l'on me permet de cumuler les deux. Les pièces de ce puzzle, sans que je les ajuste volontairement, viennent progrgessivement s’imbriquer parfaitement.

     Deux métiers très différents, et qui pourraient bien m’apporter énormément de plaisir à conserver.

 

Date de dernière mise à jour : Sam 10 déc 2022

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